Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

FUKUSHIMA, quelques questions

Publié le par jean-jacques Crèvecoeur

nonmerci-japanese


• Pourquoi les médias ont cessé de nous informer dix jours après la catastrophe nucléaire de Fukushima, alors que la situation là-bas ne cesse de s'aggraver ?
 •Pourquoi une des premières décisions prises par les autorités de santé publique a été de relever le niveau des doses acceptables qu'une population peut encaisser ? Comme si l'imminence de la catastrophe avait tout à coup rendu nos organismes plus résistants à la radioactivité…
 •Pourquoi les autorités de santé publique et les gouvernements ont-ils donné l'ordre de ne plus publier les mesures de radioactivité depuis fin mars ?
 •Pourquoi ces mêmes autorités ont-elles donné l'ordre d'arrêter de mesurer le taux de radioactivité dans l'hémisphère Nord, alors que nous payons avec nos impôts, les stations de mesure ?
 •Pourquoi nous a-t-on caché pendant deux mois et demi que les coeurs des réacteurs 1, 2 et 3 avaient fondu dans les heures et les jours qui ont suivi le 11 mars dernier, alors que plusieurs experts indépendants l'annonçaient dans les jours qui ont suivi la catastrophe ?
 •Pourquoi aucun conseil de protection ne nous est donné de la part des autorités de santé publique, à nous qui sommes concernés par la contamination de l'air, du sol et de l'eau ?
 •Pourquoi ne nous dit-on pas que, chaque fois qu'il pleut, nous devrions éviter de sortir, ou alors, utiliser un large parapluie pour ne pas ramener chez nous, de l'eau et des particules contaminées ?
 •Pourquoi presque aucun média n'a révélé que, dès la fin du mois de mars, le lait de plusieurs états américains avait un taux de radioactivité anormalement élevé (depuis lors, les mêmes constats ont été faits en France) ? En nous expliquant que la pluie avait contaminé l'herbe des prés broutée par les vaches…
 •Pourquoi ne nous révèle-t-on pas que la mortalité des bébés a brusquement augmenté ces deux derniers mois, dans les états de l'Ouest américain ? À Philadelphie, par exemple, la mortalité a augmenté de 48 % en un mois, à cause du lait contaminé et de l'eau contaminée du robinet… (voir les références sur le site)
 •Pourquoi ne nous dit-on pas que les centaines de milliers de tonnes d'eau
 déversées sur les réacteurs sont sur le point de déborder des sous-sols des
 centrales, et donc de contaminer encore davantage la région, les nappes
 phréatiques et l'océan ? Et que les Japonais n'ont aucune solution pour régler
 ce problème…
 •Pourquoi nous fait-on croire que la situation est sous contrôle, alors que les
 déversements d'eau n'ont fait que retarder le moment où une explosion majeure surviendrait ?
 •Pourquoi ne nous dit-on pas que le bâtiment numéro quatre est sur le point de s'effondrer, avec les risques de relâcher dans l'environnement, d'énormes quantités de plutonium capables de rayer le Japon de la carte pour 100.000 ans (référence) ?
 •Pourquoi toutes les vidéos d'un ressortissant français vivant au Japon
 ont-elles été supprimées de son compte Youtube depuis ce lundi 20 juin ? Il faut
 préciser qu'Alex mettait une vidéo quasi-quotidienne sur Youtube pour informer
 de la situation vécue depuis le Japon. Jusqu'à présent, ses vidéos étaient vues
 par deux à quatre mille personnes. Sa vidéo de ce week-end, dans laquelle il
 exprimait sa colère et son désespoir avait déjà reçu 67.000 visiteurs en 48
 heures, au moment où son compte a été fermé ! Liberté de l'information, vous
 dites ? Heureusement, des internautes malins avaient eu la bonne idée de copier sa vidéo et de la remettre en ligne.
 Une petite dernière, juste pour la route !
 •Pourquoi l'administration Obama vient-elle de donner l'ordre d'interdire le
 survol de la centrale de Fort Calhoun (Nébraska) par les avions de tourisme et
 les hélicoptères, empêchant les journalistes d'informer la population par la
 situation très préoccupante qui s'y déroule suite aux inondations provoquées par le débordement du Missouri ?
 •Pourquoi cette même administration a-t-elle ordonné qu'aucune information sur la situation périlleuse de la centrale ne soit divulguée ?
 

 Voici quelques références à partir desquelles vous pourrez faire vos propres
 lectures. J'ai mis ces références sur mon site Internet, dans un dossier
 nucléaire. Chaque fois que je verrai passer un article de synthèse, je
 l'ajouterai sur mon propre site.
 
> J'y ai passé une petite centaine d'heures, pour me faire une opinion
> personnelle, en vérifiant à chaque fois quel était l'intérêt de la personne qui
> parlait. C'est intéressant de remarquer que tous les experts indépendants, sans
> exception, sont critiques et inquiets de ce qui se passe et des conséquences
> pour l'environnement, la santé des populations et l'avenir de la planète. Par
> contre, aucun expert travaillant pour l'industrie du nucléaire, aucun
> gouvernement impliqué fortement dans le nucléaire (comme la France et les USA)
> n'est inquiet de ce qui se passe. Au contraire, ils réaffirment, haut et fort,
> que le nucléaire est irremplaçable, sûr et même bon pour lutter contre le
> réchauffement climatique… Alors, de quoi nous plaignons-nous ?
 
> À vous de réfléchir à ce qui se passe dans notre monde.
> À vous, à présent, d'oser sortir de votre naïveté à propos de la manière dont le
> monde fonctionne et est dirigé.
> Croyez-vous franchement que les médias ont pour mission de nous informer ? Le
> croyez-vous vraiment ?
> Croyez-vous franchement que les industries se préoccupent de notre bien-être, de
> notre santé, de notre vie ? Le croyez-vous vraiment ?
> Croyez-vous franchement que les gouvernements sont là pour défendre les faibles
> que nous sommes contre les puissants de ce monde ? Le croyez-vous vraiment ?

> C'est plus fort que moi. Mais je ne peux pas m'empêcher de faire un parallèle
> très simple avec l'affaire de la grippe H1N1.

> •Pour la grippe, il n'y avait aucun danger de pandémie. Des experts, comme le
> professeur Debré l'ont dit et répété dès juillet 2009. On voyait bien que dans
> l'hémisphère Sud (en plein hiver entre juin et septembre 2009), il y avait moins
> de morts que les autres années, malgré le fait qu'ils ne disposaient pas du
> vaccin salvateur… Malgré l'absence de danger, les médias ont entretenu un climat
> de peur quotidiennement depuis le 25 avril 2009 jusqu'au 15 décembre 2009 !
> Quotidiennement. Avec quoi comme résultat ? 17.000 morts de la grippe en un an
> (contre 250.000 à 500.000 morts annuels dus à la grippe saisonnière),
> c'est-à-dire rien du tout !
> •Pour Fukushima et Fort Calhoun, il y a un vrai danger. Des milliers de
> kilomètres carrés sont déjà perdus pour des centaines d'années au Japon. Les
> bébés meurent aux USA, les produits laitiers sont contaminés, des centaines de
> millions de litres d'eau sont contaminées dans les sous-sols des centrales et
> dans l'océan. Des particules radioactives sont rejetées dans l'atmosphère en
> continu depuis trois mois. Que font les médias ? Rien. Ils ne disent rien.
> Mon commentaire : pour la grippe H1N1, il fallait que les médias amplifient la
> peur face à un danger inexistant pour servir les intérêts d'une industrie en
> perte de vitesse (les compagnies pharmaceutiques). Pour Fukushima et Fort
> Calhoun, il faut que les médias se taisent face à un danger bien réel pour
> servir les intérêts d'une industrie en perte de crédibilité et de contrôle (le
> nucléaire).

 Vous voulez un autre parallèle ?

> •Pour la grippe, l'OMS a abaissé ses critères de seuil de pandémie le 29 avril
> 2009 (quatre jours après la première alerte). Ce qui lui a permis de déclarer
> que la pandémie avait atteint le niveau 6 (le plus élevé) le 11 juin 2009,
> déclenchant automatiquement l'exécution des contrats qui avaient été signés
> quatre ans auparavant entre les gouvernements et les compagnies pharmaceutiques.
> Dans ces contrats, il était spécifié que si l'OMS éclarait une pandémie de
> niveau 6, les gouvernements s'engageaient automatiquement à commander les
> vaccins pour lutter contre cette pandémie.
> •Pour Fukushima, l'OMS et les autorités sanitaires ont relevé les seuils
> acceptables d'irradiation des populations et des travailleurs du nucléaire. Ce
> qui permet de ne pas être obligé d'ordonner des évacuations massives des
> populations, puisque ces nouveaux seuils ne sont pas atteints !
> Mon commentaire : les notions de seuil biologique et les critères
> d'acceptabilité ne sont pas déterminés sur base médicale ou biologique, mais
> bien sur des bases politiques, économiques et financières.

> Un dernier parallèle ?
 
> •Pour la grippe, les experts qui se sont prononcés en faveur de la vaccination
> et qui ont défendu la réalité de la pandémie étaient tous payés par les
> compagnies pharmaceutiques qui fabriquaient les vaccins. Ceux qui se sont
> prononcés contre la vaccination et qui ont dénoncé la manipulation des chiffres,
> des faits et de l'information n'avaient rien à gagner, au contraire (je suis
> bien placé pour en témoigner). Mais ce sont ces derniers qui se sont faits
> traités de menteurs, de conspirationnistes, de théoriciens du complot, de
> gourous de sectes, et j'en passe. Jusqu'à ce que quelques équipes de
> journalistes viennent confirmer ce qu'ils disaient, mais avec six à neuf mois de
> retard… Quand les caisses des compagnies pharmaceutiques étaient bien remplies
> et lorsque des milliers de personnes souffraient des effets secondaires du
> vaccin (décès, paralysies, neurodégénérescences, narcolepsies, malformations
> cardiaques chez les nouveaux-nés, etc.).
> •Pour Fukushima, les experts qui prennent la parole pour nous rassurer sur la
> sécurité du nucléaire, sur l'inocuité des rejets de Fukushima et sur la maîtrise
> de la situation sont, comme par hasard, tous payés par l'industrie du nucléaire.
> Ceux qui dépensent leur énergie sans compter pour relayer les quelques
> informations disponibles dans le monde n'ont rien à gagner, de nouveau.
> Pourtant, il suffit de se balader quelques minutes sur les forums pour voir
> comment ils se font agresser par ceux qui refusent de voir. Pendant ce temps-là,
> les bébés commencent à mourir dans l'Ouest des États-Unis…
> Mon commentaire : tout est dit, c'est bien l'argent qui mène le monde.
 
> Si j'en avais le temps, je recommencerais une même analyse approfondie à propos
> d'autres événements que nous vivons ou que nous avons vécus. Je vous inviterais
> à réfléchir, par exemple, à ce qui se cache derrière la bactérie E-Coli qui,
> soi-disant, provoque une hécatombe en Allemagne. Comme pour le virus de la
> grippe A H1N1, cette bactérie est jugée par les microbiologistes comme une
> impossibilité naturelle. Pour eux, il est impossible qu'une même bactérie soit
> résistante aux huit classes principales d'antibiotiques connus. Mais qui
> pointe-t-on du doigt comme responsable présumé de cette hécatombe (vous
> m'excuserez, mais 39 morts, ça n'a rien d'une hécatombe) ? Une vilaine
> exploitation fermière de produits biologiques en Allemagne… OUH les vilains qui
> cultivent encore à l'ancienne ! Mais ne vous en faites pas, les scientifiques
> ont déjà la solution : il suffira d'irradier systématiquement tous les aliments
> (comme beaucoup le sont déjà dans l'industrie agroalimentaire traditionnelle).
> Ainsi donc : adieu le bio, adieu les aliments vivants. Bienvenue dans le monde
> du tout chimique, du tout irradié, du tout aseptisé.
 
> Cette fois donc, les médias ont intérêt à amplifier la peur pour servir les
> intérêts des industries agroalimentaires industrielles, promotrices des OGM et
> de la phytopharmacie.
 
> Conclusion provisoire
 
> Car ce combat, comme tous les autres (gaz de schiste, hold-up des pays et des
> populations par les banques privées, terrorisme d'état, (pseudo-)réchauffement climatique, etc.), 
est inutile.

> Pourquoi ?

> Parce que toutes ces choses que nous vivons actuellement sont le symptôme de
> l'ancien monde qui s'effondre.
> La logique du nucléaire est en train de s'effondrer et ne se relèvera pas.
> La logique pharmaceutique est en train de s'effonder et ne se relèvera pas.
> La logique agroalimentaire est à bout de souffle et ne se relèvera pas non plus.
> La logique de concentration financière vit ses dernières heures avant une
> faillite globale et systémique.
> Toutes les logiques fondées sur la préservation des intérêts d'un petit nombre
> au détriment de l'immense majorité des êtres vivants sur cette planète ont fait
> du monde un monde pourri.

> Le piège dans lequel je me suis pris moi-même fut de croire que ce monde était
> mon monde. Je croyais que je faisais partie de ce monde, alors qu'il n'en est
> rien. Je ne partage aucune des valeurs de ce monde-là ; un monde fondé sur
> l'individualisme, sur la cupidité, sur l'indifférence, sur le cynisme, sur la
> méchanceté, sur le mensonge, sur la violence, sur l'inconscience. Je ne partage
> aucune de ces valeurs. Pourtant, je reconnais qu'il y a en moi des zones
> d'individualisme, de cupidité, de cynisme, de méchanceté, de mensonge, de
> violence et d'inconscience. Et c'est pour cela qu'un monde pareil peut encore
> tenir debout, malgré son extrême fragilité.

 je ne me pose qu'une seule question :

COMMENT CRÉER ENSEMBLE UNE MEILLEURE VIE ?
> Autrement dit, et si nous laissions ce vieux monde s'effondrer tranquillement,
> en souhaitant même que les choses s'accélèrent ? Et si nous investissions
> réellement nos énergies à créer un autre monde. NOTRE monde, celui qui
> correspond à ce à quoi nous aspirons de tout coeur… Un monde où nous mettrions
> la conscience au coeur de nos vies, un monde où nous pourrions reconnaître les
> parts de lumière comme les parts d'ombre qui se trouvent en chacun de nous. Un
> monde où le respect de la vie, de la nature, de la conscience serait la
> préoccupation centrale.
 
> En écrivant cela, je suis bien conscient que je n'ai pas de solution concrète à
> vous partager. Mais sachez que je chemine dans cette voie. J'ai juste
> l'intuition que ce meilleur monde, c'est ensemble que nous en tracerons les
> contours et que nous en inventerons les lois. C'est la raison pour laquelle je
> redouble mes efforts pour incarner dans mon quotidien la voie alchimique, loin
> de cette dualité BIEN - MAL. J'espère que, vous aussi, vous trouverez la voie
> qui vous convient pour ne pas vous attacher à ce vieux navire en train de couler
> et pour sauter, tant qu'il est encore temps.

> La seule chose dont je suis certain, c'est que plus nous lâcherons le
> matérialisme, moins nous subirons les chocs qui nous attendent ces prochains
> mois. C'est ce à quoi je travaille depuis dix ans maintenant. Je gagne cinq fois
> moins qu'il y a dix ans, je ne suis plus propriétaire de rien (ni maison, ni
> voiture), sauf de ma société et de mes ordinateurs, je n'ai plus aucun
> engagement financier auprès d'aucune institution (j'ai contracté jusqu'à 500.000
> euros d'emprunt !). Je me sens prêt et plus léger pour accueillir la vague du
> changement. Et vous, êtes-vous prêt(e) ?
 
> Restons debout, conscient et sans peur !

 Jean-Jacques Crèvecœur
 Montréal (Québec)
 http://www.jean-jacques-crevecoeur.com

Commenter cet article