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bateau solaire : pas que beau !

Publié le par road-movie

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Construit en Allemagne, ce bateau de 30 mètres de long et 15 mètres de large est couvert de 540 mètres carrés de panneaux solaires dont l'énergie permet d'atteindre les 9 noeuds à pleine vitesse, et les 5 noeuds en vitesse moyenne sur longue distance. Une vitesse certes peu élevée, mais écologique.


Les Néo-Calédoniens ont eu une semaine pour approcher le Turanor Planetsolar, le plus grand bateau solaire au monde qui avait jeté l’ancre dans la rade de Nouméa. Il effectue un tour du monde alimenté uniquement à l’énergie photovoltaïque.


Il aura fallu sept ans d’élaboration dans des chantiers allemands et 10 jours de traversée à 5 nœuds de moyenne depuis les îles Tonga pour que le Turanor Planetsolar accoste en Nouvelle-Calédonie. Un périple quelque peu perturbé par une dépression, mais l’embarcation est bel et bien arrivée dans les eaux de Nouméa.


Parti il y a presque huit mois de Monaco, le Turanor s’est lancé dans un tour du monde, alimenté uniquement à l’énergie solaire. "On a fait la moitié du tour du monde, soit à peu près 15 000 milles (30 000 km), depuis notre départ le 27 septembre 2010, uniquement grâce à l’énergie solaire",explique Raphaël Donjan, initiateur du projet qui veut sensibiliser le public aux possibilités offertes par les énergies renouvelables."On veut démontrer qu’on peut préserver la planète sans bouleverser nos façons de vivre. On a l’énergie pour changer. Le soleil nous apporte chaque jour mille trillions de kilowatt/heure et on dispose de la technologie et des connaissances pour devenir durable", ajoute le Suisse. "On est des écologistes optimistes et utilitaristes."

 

Avec ce tour du monde, cet ingénieur espère "donner une impulsion aux hommes politiques et aux industriels pour leur montrer la voie et amener un message positif".

 

Ce catamaran à la silhouette arrondie et futuriste est barré par le Français Patrick Marchesseau . L’équipage composé de quatre personnes espère "montrer la voie" aux industriels et politiques pour généraliser le transport maritime à l’énergie photovoltaïque sur des "routes solaires" identifiées.

 

En provenance des îles Tonga le Turanor Planetsolar a quitté Noumea le 17 mai pour rallier Brisbane en Australie. Son retour à Monaco est prévu pour avril 2012.

 

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Le skipper suisse Raphael Domjan à Nouméa sur son Turanor PlanetSolar. © AFP Photo/Marc Le Chelard


Un catamaran solaire pour un tour du monde écologique

Parti de Monaco le 27 septembre, le catamaran de 30 mètres sur 16 a traversé l'Atlantique jusqu'à Miami (États-Unis), puis rallié Cancun (Mexique) et Carthagène (Colombie) avant d'emprunter le canal de Panama en janvier.

Il a depuis fait étape en Polynésie française, à Nouméa puis à Brisbane (Australie) et vogue désormais au nord de l'Australie, à proximité de la Papouasie Nouvelle-Guinée.

L'équipage, de six hommes lors de la traversée de l'Atlantique, a depuis été ramené à quatre pour démontrer « qu'on n'a pas besoin d'un équipage très nombreux pour faire fonctionner ces technologies ».

À une modeste vitesse de 5 nœuds de moyenne (à peine 10 km/h) sur les 30.000 premiers kilomètres parcourus, soit « la vitesse d'un bateau de plaisance », le catamaran n'a aucune chance de s'ériger en concurrent des bolides du Vendée Globe, rappelle Raphaël Domjan. L'intérêt n'est pas non plus de réussir à se passer de kérosène car, glisse-t-il dans un sourire, « Magellan, c'était déjà un tour du monde à l'énergie renouvelable ».

Mais la navigation à la voile ne permet pas d'aller dans toutes les directions et est entièrement dépendante de la force de vent, constate le père du PlanetSolar, alors que ce catamaran solaire peut stocker de l'énergie : de quoi continuer à avancer à une vitesse normale pendant trois jours et jusqu'à une semaine à vitesse réduite en cas d'ensoleillement défaillant.

Un autre apport du projet est, dit-il, le développement d'un logiciel spécifique avec Météo France permettant de mieux prévoir l'ensoleillement. « Cela peut aider dans le futur les centrales solaires, par exemple pour savoir combien on va produire d'électricité dans deux jours, cela a un intérêt technique et commercial », explique celui qui porte ce projet depuis 2004.



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